Prendre soin de son bien-être psychologique
Ces ressources peuvent aider à se construire positivement et affronter les situations de stress dans sa vie quotidienne.
N’hésitez pas à en parler ou consulter si :
• Vous souhaitez être informé.e sur vos symptômes ;
• Votre degré de détresse causé par les symptômes anxieux est important ;
• Vous observez un impact de votre anxiété sur votre capacité à travailler ou étudier, de vous consacrer à vos tâches quotidiennes et de maintenir le lien social.
CONSEILS |
1. Favoriser une santé mentale positive.
Cela recouvre le bien-être, l’épanouissement personnel, les ressources psychologiques et les capacités d’agir dans ses rôles sociaux. « Le bien-être émotionnel désigne notre capacité à reconnaître et à comprendre nos émotions. C’est ce qui nous aide à bien gérer le stress et les difficultés ».
Les sources de soutien social comprennent la famille, les amis, l’école et la collectivité mais aussi sa famille choisie et toutes les ressources communautaires existantes.
Santé mentale positive = Satisfaction à l’égard de la vie + Bien-être psychologique/affectif/social + Capacité à gérer ses émotions.
Plus spécifiquement :
– Une estime de soi positive : développer une estime positive aide à vous protéger de certaines oppressions subies.
– Bénéficier d’un soutien social communautaire et avoir des amis LGBT+ : avoir des amitiés dans la sphère LGBT+ est un facteur de protection de sa santé mentale.
– Être fier.e de son identité.
– Travailler dans un environnement protecteur et non discriminant qui valorise la diversité et l’inclusivité.
2. Cultiver son bien-être émotionnel.
« le bien-être émotionnel désigne notre capacité à reconnaître et à comprendre nos émotions. C’est ce qui nous aide à bien gérer le stress et les difficultés ».
Lorsque l’on est dans un état de bien-être émotionnel, les émotions positives (joie, gratitude, sérénité…) viennent prendre le dessus sur la présence d’émotions négatives comme la peur, l’anxiété, la colère ou la tristesse.
3. Se renseigner sur les symptômes ressentis avec des sources fiables.
Internet et les Réseaux Sociaux sont à prendre avec des précautions. Ne pas hésiter à se rapprocher des associations communautaires LGBT+ ou des espaces en ligne sécurisés (Discord, groupes fermés…).
4.Prendre en compte les conditions sociales dans lesquelles on vit.
La santé mentale peut s’aggraver à cause des discriminations subies et des difficultés à subvenir à ses besoins et accéder aux structures d’aide. Ces vécus peuvent intensifier les vulnérabilités et la détresse psychologique. Ne pas hésiter à demander une aide sociale.
5. Se sentir en confiance avec les thérapeutes ou professionnel.le.s rencontré.e.s.
privilégier une relation fondée sur la collaboration. Beaucoup de personnes victimes de LGBTIphobies ont eu une expérience négative dans leurs rapports aux autres avec des sentiments d’humiliations ou de dévalorisations. Des relations interpersonnelles et asymétriques peuvent réactiver des angoisses.
6. Osez imposer vos limites émotionnelles.
Se sentir à l’aise d’exprimer lorsque des questions vous mettent mal à l’aise ou si vous souhaitez prendre plus de temps pour y répondre.
7. Osez parler de son mal-être à un.e professionnel.le de l’écoute « safe ».
Exemple de formes de thérapies pouvant vous aider :
Psychoéducation : information sur les différents processus psychologiques et leurs répercussions. Concernant le cas des traumatismes, elle regroupe de l’information sur les effets de ces violences, à court et à long terme, sur le corps, les émotions et le développement. | |
Thérapie Cognitivo-Comportementale (TCC) : type de thérapie faisant appel à différentes méthodes, notamment des techniques cognitives (axées sur le mode de pensées et de traitement de l’information) et comportementales (axées sur les réactions par rapport aux traumatismes). | |
Désensibilisation des mouvements oculaires et retraitement (EMDR) : type de thérapie qui aide les personnes ayant des souvenirs traumatisants que leur cerveau n’a pas été capable de traiter au moment où s’est produit l’événement traumatisant. L’EMDR aide le cerveau à revenir en arrière et à traiter ces souvenirs de façon sécuritaire à l’aide de mouvements oculaires, de tapotements des mains ou de tonalités. | |
Psychothérapie corporelle : forme de thérapie qui traite les réactions du corps à un traumatisme. | |
Les groupe d’entraide : la thérapie peut aussi être offerte en groupe. Le fait de rencontrer des personnes ayant des problèmes semblables peut permettre d’atténuer le sentiment d’isolement. |